Le sorgho gagne de nouveaux départements, chez Soufflet.

Livraison au silo sécheur de Venizy (89)

Échantillon brut

Le sorgho connait un nouvel essor dans les zones d’activité du collecteur Soufflet. Au départ, cette culture, peu connue des agriculteurs du Cher, de la Nièvre et de l’Yonne, s’y est développée au détriment du colza. Ce dernier est confronté depuis 2 ans à des problèmes d’implantation dus à des conditions sèches et des difficultés de contrôle des ravageurs. Par conséquent, il fallait trouver une nouvelle culture. Le critère clé étant de rompre le cycle des adventices pour mieux gérer le désherbage des céréales, tout en limitant la sole maïs et tournesol. Dans ce contexte, le sorgho, comme culture de diversification, a été préféré au lin d’hiver.

Sorgho à Maturité


Le sorgho, une culture peu coûteuse

Pour les agriculteurs les atouts du sorgho sont nombreux : outre le fait qu’il permet de rompre le cycle des adventices, c’est une culture d’été moins exigeante en eau (même si elle peut aussi souffrir en cas de fort déficit hydrique), peu sensible aux ravageurs et ne demandant aucun investissement spécifique. « Le faible investissement en charges opérationnelles en fait une culture peu coûteuse et simple mais où tout se joue à l’implantation. Il faut en effet respecter 3 principes de base : date de semis postérieure au 15 mai, un choix de la variété adaptée au secteur et une implantation soignée ». Aucun investissement supplémentaire n’est utile pour le semis ou la récolte » précise-t-on chez Soufflet même si les implantations avec un semoir monograine sécurisent la levée. Accompagner les agriculteurs qui découvre le sorgho est néanmoins indispensable, car il faut les aider à bien maîtriser les dates de semis « Ils ont tendance à semer trop tôt » et à bien maîtriser le désherbage estival. Soufflet développe des outils et services pour vulgariser les bonnes pratiques (flash, expérimentations, conseils terrain …).

Chargement train à La Chapelle St Ursin (18)


Alimentation animale et oisellerie

Côté logistique, comme le sorgho se récolte à l’automne, en même temps que d’autres productions Soufflet a fait le choix de spécialiser des sites sécheurs afin d’optimiser les installations et d’éviter les sites mixtes avec les tournesols ou maïs. Les critères de collecte sont l’humidité, le PS (Poids Spécifique), les impuretés, les grains cassés.

Échantillon après nettoyage

Actuellement l’essentiel du sorgho produit chez Soufflet est destiné à l’alimentation du bétail. Et l’oisellerie, marché de niche, avec des cahiers des charges spécifique se développe . Demain, Soufflet espère que les progrès génétique aidant, il sera possible de disposer de variétés encore plus précoces, et encore plus productives afin d’accéder à d’autres débouchés ( sorgho blanc).

 

Levée d’un essai variété semé au semoir monograine le 18.05 : en effet il faut savoir attendre les saints de glace pour implanter le sorgho.
Le service ACI (Agronomie Conseil et Innovation) met en place 3 essais variétés sur ses zones de production (Berry-Touraine et Bourgogne) en lien avec les semenciers afin d’acquérir des références locales pour une culture dont les références proviennent du sud de la France.

On continue ?

1,5 fois plus !
Tel est l’écart de prix entre le sorgho et le maïs aux USA.

Du nouveau sur www.sorghum-id.com