À la rencontre des producteurs de sorgho.

Bulgarie, Roumanie, Turquie, France. Au cours des derniers mois les équipes de Sorghum ID sont allées sur le terrain pour discuter technique de production et intérêt du sorgho au sein des exploitations agricoles. Des opportunités précieuses de mieux connaître et comprendre les opportunités et freins au développement de la culture.

« Échanger directement avec les producteurs au cours de field days, lors de grands salons agricoles ou pendant des visites organisées sur le terrain… est le meilleur moyen de bien cerner ce qui motive ou freine le développement du sorgho au sein des exploitations agricoles européennes » souligne Martin Gomez chargé de promotion au sein de la FNPSMS et animateur des plans de promotion européens du sorgho. Il nous livre les principaux enseignements tirés de ces rencontres.

Bulgarie, Roumanie. Des agriculteurs motivés mais en attente de débouchés.

« Au cours des field days organisés à Dobrich (Bulgarie) du 25 au 27 juillet et du salon agricole Farm connect qui s’est tenu à Slobozia (Roumanie) du 31 août au 3 septembre, de nombreux agriculteurs ont manifesté leur intérêt pour la culture du sorgho. Bon nombre d’entre eux connaissent déjà la culture pour l’avoir cultivée ou vue cultiver par leurs parents durant leur jeunesse. Ils estiment avoir la capacité technique et les équipements nécessaires pour la déployer au sein de leurs exploitations. Ils pensent que leurs sols et les conditions climatiques sont adaptés au sorgho et que la rusticité de la culture – notamment ses faibles besoins en intrants – est un atout. Ils sont donc partants pour cultiver du sorgho. » rapporte Martin Gomez « néanmoins, ils sont prudents voire réticents car pour l’heure les débouchés ne sont pas assez nombreux. » La veille sectorielle réalisée durant ces événements a donc mis en évidence que l’aval est un axe de travail déterminant pour le développement du sorgho dans ces pays.

Les field days organisés à Dobrich (Bulgarie)

Turquie. Des agriculteurs ambassadeurs du sorgho.

« C’est la 3^e année que nous participons au field days de Tekirdag » précise Martin Gomez « et c’est très agréable de retrouver des agriculteurs rencontrés les années précédentes et de voir comment la culture se développe dans le secteur. » Globalement, Martin constate que les agriculteurs qui ont essayé la culture ont réussi et continuent à la cultiver. « Sur notre stand on a même vu des agriculteurs ayant déjà expérimenté la culture dans leur exploitation donner des conseils à d’autres agriculteurs désireux de l’essayer ! Ils viennent partager leur expérience avec des collègues et avec nous, c’est vraiment intéressant. » Actuellement le sorgho cultivé en Turquie est essentiellement consommé directement à la ferme, comme fourrage pour les animaux. Il serait utile que l’aval se développe pour offrir d’autres débouchés.

Les field days de Tekirdag (Turquie)

France. Un voyage d’étude pour des leaders d’opinion.

Le voyage d’étude qui s’est déroulé en France du 25 au 29 septembre, à l’initiative de la FNPSMS a rassemblé une vingtaine de leaders d’opinion des filières agricoles italienne, espagnole, française, roumaine et bulgare. « Ce voyage a mis en avant la filière française de multiplication de semences de maïs ainsi que les différents avantages liés à la culture du maïs et du sorgho » précise Martin Gomez. Le groupe a visité des sites de production de semences au sein d’entreprises semencières membres de la FNPSMS, de syndicats d’agriculteurs multiplicateurs et de coopératives spécialisées dans la production de semences et la Station expérimentale de l’institut technique du végétal Arvalis sur son site de Ouzouère-le-Marché. Ce voyage a donné lieu à de nombreux articles dans la presse européenne.

Les retombées presse :

Profitul Agricol Romania Nr37 (en roumain)

Profitul Agricol Romania Nr38 (en roumain)

Pezzo su Terra e Vita (en italien)

Pezzo su Informatore Agrario (en italien)

Corriere agricolo (en italien)

Todomaiz.com (en espagnol)

Todomaiz.com (en espagnol)

Interempresas.net (en espagnol)

Programme de la conférence  (en français, Bulgare, Espagnol, Italien et Roumain)